Archive, Letters
Arrival of Priests of the Sacred Heart
Dear Brothers and Sisters of the Parish of Trondheim,
History is being made among us these days. Over the weekend, Fathers Bene and Vinoth, two Priests of the Sacred Heart who will work in our prelature, arrived. The third, Fr Michael, will hopefully come soon, when UDI awakens from its slumber. I am sorry I am not with you to greet them. Other obligations keep me away this weekend. I ask you to welcome our new priests warmly. Courageously they have come a long way, into a wholly new setting to become one with us, to serve the Church and proclaim the Gospel.
Our parish was established by another congregation of the Sacred Heart 150 years ago. The first post-Reformation Catholic church here was dedicated to the Sacred Heart. The founder of our new priests’ congregation, Fr Léon Dehon, visited Trondheim in 1863. He wrote then: ‘Trondheim was once upon a time a holy city. Countless miracles were wrought on the tomb of St Olav in the cathedral. The city and Munkholmen teemed with monks and nuns. Now there is only a small Catholic mission, but the faith advances. With all my heart I prayed to St Olav for the conversion of the good people of Norway.’ ‘Great things take time’, Cardinal Newman liked to say. Now the Dehonians are here. May we help one another, in the name of Christ, to advance on the way to conversion and holiness.
+fr Erik Varden
Bishop of Trondheim
An ordination in the old Trondheim church of the Sacred Heart in 1885
After his 1863 visit Léon Dehon wrote in his diary:
La grande nature de ce pays de Norvège parle bien à l’âme: ces grands pins prodigieusement élancés, ces lacs multipliés, ces cascades torrentielles, ces vallées interminables, ces granits entassés, ces montagnes neigeuses, tout cela prêche hautement le Créateur. Et puis ces populations simples et vivant dans une foi naïve et sincère au Christ sont si honnêtes, si sages, si hospitalières! La corruption des mœurs modernes ne les a pas atteintes. Leur vie est toute patriarcale. Le travail y est rude mais la misère y est inconnue. La bonne foi y règne, les tribunaux sont sans occupations, l’instruction primaire qui comprend la connaissance sommaire de l’Évangile est absolument universelle, la longévité est étonnante.
Ces populations trompées et violentées par leurs princes sont devenues protestantes. Elles ont accueilli ces années-ci les missionnaires catholiques avec une grande défiance qui commence à faire place à la sympathie. J’ai confiance dans leur prochain retour à la vraie foi.
La vallée pittoresque de la Gula [Gauldal] avec ses cent et quelques cascades nous amena en face de Drontheim [Trondheim]. Trondheim est l’ancienne capitale. Elle a un grand aspect. Elle est située à l’embouchure de la Nid [Nea]. Des rochers la dominent. Son port est abrité par l’île de Munkolm [Munkholm], l’ancienne île des moines. C’est que Trondheim était une ville sainte autrefois. Des miracles sans nombre se faisaient au tombeau du saint roi Olaf à la cathédrale. La ville et l’île Munkholm étaient remplies de monastères. Il n’y a plus aujourd’hui qu’une petite mission catholique mais la foi y est en progrès. Je priai de bon cœur saint Olaf pour la conversion de ce bon peuple norvégien.